ソムリエフランス語(中級) 2011.11.07

L'HISTOIRE DE LA MAISON LADURÉE

L’histoire des salons de thé parisiens est intimement liée à l’histoire de la famille Ladurée.
Tout a commencé en 1862, lorsque Louis Ernest Ladurée, homme du sud-ouest, crée une boulangerie à Paris au 16 rue Royale. A cette époque, la Madeleine est un quartier d’affaires en plein développement où les plus grands artisans du luxe français sont déjà installés.
En 1871, alors que le baron Haussmann donne un nouveau visage à Paris, un incendie permet la transformation de la boulangerie en pâtisserie.
La décoration de la pâtisserie est confiée à Jules Chéret - célèbre peintre affichiste de la fin du siècle.
Il s’inspire des techniques picturales utilisées pour les plafonds de la Chapelle Sixtine et de l’Opéra Garnier. En les intégrant à son œuvre, il donne profondeur et relief aux plafonds, qu’il orne d’anges joufflus et en particulier « l’ange Pâtissier » qui inspirera plus tard toute la charte graphique de la maison.
Sous le second Empire, les cafés se développent et sont de plus en plus luxueux. Ils font courir la belle société parisienne. Ils deviennent, avec les restaurants chics de la Madeleine, les lieux de rendez-vous les plus prestigieux de Paris.
Le début de ce siècle voit Paris pris d’une frénésie de sorties et de divertissements. Les Parisiens se précipitent à l’Exposition Universelle. Les femmes, elles aussi, changent, elles veulent rencontrer des gens nouveaux or, les cercles et les salons littéraires ne sont plus à la mode.
Jeanne Souchard, épouse d’Ernest Ladurée a l’idée de mélanger les genres : le café parisien et la pâtisserie, et donne ainsi naissance à l’un des premiers salons de thé de la capitale.
Le salon de thé aura un avantage certain sur les cafés : celui de pouvoir accueillir les femmes en toute liberté.
L’ouverture d’un salon au 1er étage est réalisée en 1930 par Pierre Desfontaines - petit cousin de Louis Ernest Ladurée.
L’histoire du Macaron Ladurée commence avec Pierre Desfontaines, petit cousin de Louis Ernest Ladurée, qui au milieu du XX ème siècle, a eu la bonne idée d’accoler deux à deux les coques de macarons et de les garnir d’une savoureuse ganache. Depuis cette époque, la recette n’a pas changé.
L’atmosphère raffinée et chargée d’histoire de la Maison Ladurée séduit David Holder et son père Francis Holder - fondateur du groupe Holder. En 1993, ils décident de racheter, de promouvoir puis d’agrandir la célèbre maison.
En Septembre 1997, ouverture de Ladurée au 75 avenue des Champs Elysées. Francis Holder et David Holder - Président de Ladurée, imaginent sur la plus belle avenue du monde, un lieu authentique et raffiné.
Pourvu des attributs les plus luxueux du style Napoléon III, le marbre ancien côtoie les frises d’époques. L’enfilade des petits salons du premier étage orné d’un précieux mobilier fait de cet endroit une adresse unique à Paris, symbole de « l’art de vivre à la française ».
Ladurée Champs Elysées, véritable éloge de la gourmandise et de l’innovation pâtissière. Chaque moment de création se vit intensément, c’est pour cette raison que deux fois par an, à la manière des créateurs de mode, la maison imagine de nouveaux desserts comme la Religieuse à la rose, le Saint Honoré rose-framboise, le Millefeuille à la réglisse, le Macaron.
Le groupe Holder souhaite ainsi se faire connaître et développer cette maison centenaire dans les principales capitales du monde…




Dégustation 1001 pour le 2011.11.14

Château ROC de BOISSEAUX
Le 2007, très aromatique, de belle couleur, parfumé et ample en bouche, aux tanins fermes et bien équilibrés, avec une jolie finale de griotte mûre (15 €). Le 2006, un vin charnu, avec des tanins soyeux et riches, associe puissance et distinction, un vin riche en couleur comme en matière, aux nuances de fraise et d'humus, avec une pointe de poivre au palais (16,60 €). Goûtez le Saint-Émilion GC Château Mesny de Boisseaux 2005, élevé en fûts de chêne, volumineux avec des tanins soyeux, de couleur grenat, au nez de cerise, d'épices et d'humus, un vin complet et complexe, qui commence à s'apprécier particulièrement bien. Aucune hésitation.

Château LAVALLADE
Très bien classé. Goûtez son Saint-Émilion GC 2008 (Merlot majoritaire, 20% Cabernet franc et 5% Cabernet-Sauvignon), de couleur pourpre, bien corsé mais très fin, avec ces notes de mûre et de cassis, qui associe finesse et charpente, aux tanins denses. Le Saint-Émilion GC cuvée Roxana 2008, au nez présent avec des notes de violette, de réglisse et de pruneau, aux tanins puissants, gras en bouche, d'une très jolie finale et riche en couleur. Excellent Saint-Émilion Château Vieux Castel Robin 2008, au bouquet subtil et intense à la fois où s'entremêlent la prune et les sous-bois, un vin bien corsé, qui allie puissance et souplesse. "Un vin mature et fruité non élevé en barriques, me dit ce sympathique propriétaire. Il est encore un peu fermé, mais on va peut-être passer à côté du bon millésime 2008 en raison de la médiatisation des 2009 et 2010." Aucune hésitation.

Château PONTET FUMET
Bien aimé son Saint-Émilion GC 2008, élevage pour 20% en barriques neuves le reste en barriques d'un vin, savoureux, intense, d'une complexité certaine, aux tanins mûrs mais très structurés, qui sent bon la cannelle, le pruneau et l'humus, d'excellente évolution (15 €), Le Saint-Émilion GC Château Val d'Or 2008, corsé, épicé, très harmonieux, riche en couleur, bien typé, mêle une belle structure à une jolie souplesse en bouche, tout en nuances d'arômes, (15 €). Goûtez le Côtes-de-Castillon Château Lardit 2008, élevage 100?% en barriques, un vin de bouche chaleureuse dominée par la framboise macérée, très classique comme il se doit (8 €). On n'hésite pas.